En tant que commanditaire ou en tant que plume, vous vous demandez souvent quels sont les vrais tarifs applicables pour la création de contenu ? Et bien, nous allons tâcher d’y répondre en énonçant quelques cas particuliers et généraux. C’est parti pour 2 minutes de lecture-vérité.
N’est pas créateur de contenu qui veut. Et ce, d’autant plus que derrière l’expression créateur de contenu se loge aujourd’hui une infinité de compétences et de savoir-écrire qui sont encore quasiment impossibles à parodier ou à automatiser.
Chez Gendelettre, on estime qu’un travail de très bonne qualité ne peut honnêtement rentrer dans une « grille tarifaire » fixe.
On vous demandera probablement, dans le cadre de la signature d’un contrat, votre « prix au mot » ou « prix à la pige ». Méfiance envers ces indicateurs volumétriques qui omettent souvent de renseigner le niveau de « qualité » attendu.
On ne peut raisonnablement demander un « prix au mot » sans exprimer son besoin en matière de « qualité ». C’est tout notre sujet.
Fixer un « prix au mot » repose sur l’idée que seul un étalon de qualité doit prévaloir. Or, nous croyons qu’il existe en écriture des niveaux de qualité et d’expertise divers, qui justifient la tarification applicable. Néanmoins, il convient de connaître les fourchettes généralement admises pour nos métiers, et pour cela, nous avons proposé une liste des missions qui récapitule enfin les tarifs dits « moyens » du marché.
Encore une fois, il est important de prendre de la distance avec les prix annoncés ; seuls vos clients et vous-même savez évaluer la valeur de votre travail de plume dans sa plus juste mesure.
- En traduction, on se situe généralement autour de 0,12-0,14 cts le mot.
- En speech-writing, on acceptera un prix allant de 90-300 euros les mille mots. Là encore, la qualité et les enjeux de l’écriture seront en adéquation avec le tarif appliqué.
- En écriture créative, prête-plume, on pourra considérer un tarif à la pige à peu près équivalent au tarif de speech-writing. Par exemple, une nouvelle de dix-douze pages sera proposée au tarif de 200-600 euros.
Car oui, ni l’écriture ni l’inventivité ne sont choses gratuites.
- L’écriture d’articles, quant à elle, est peut-être aujourd’hui la prestation la plus courante. Depuis l’apparition du numérique, les newsletters, sources diverses de contenu, médias alternatifs… ne cessent de se multiplier, obligeant marques et sociétés à avoir recourt à une plume. Chez gendelettre, nous observons que cette tendance de marché, bien qu’en pleine expansion, n’est pas encore profitable pour les plumes. Là encore, la question de la qualité, de la régularité et des connaissances en SEO seront déterminants pour définir une valeur idoine. On peut considérer qu’un article unitaire de 600 mots aura une valeur marchande de 30-50 euros, tandis qu’un édito de 1500 mots pourra largement être proposé au tarif de 130-160 euros.
- Un livre-blanc, le petit dernier des livrables de plumes, n’est pas aisé à évaluer. Certaines marques sont prêtes à rémunérer un travail de 25-30 pages pour 1500 euros, lorsque d’autres n’y accorderons que quelques centaines d’euros. L’idée est véritablement de se demander, avant d’annoncer ses prix : « Pour quel résultat? » / « Pour quelle qualité ». Et vos prix viendront naturellement.
L’idée selon laquelle être une plume indépendante correspondrait sans cesse à se demander « quelle est la valeur marchande de mon travail » doit aujourd’hui évoluer. Nous autres, travailleurs de plume, tenons entre nos mains des capacités rares et décisives qui doivent peser dans la balance au moment de fixer une valeur marchande à notre travail.
Chez gendelettre, nous accompagnons nos plumes dans l’accès à des missions singulières, à haute valeur-ajoutée. Pour cela, notre mission est de défendre et représenter nos plumes, mais aussi l’ensemble des travailleurs, afin que soient revalorisés définitivement nos statuts.
Comptez sur nous pour vos prochaines missions en cliquant ici !